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C’EST QUOI L’ESTHÉTIQUE DE L’ÉMANCIPATION ? — RENCONTRE

Dernière mise à jour : 18 mai 2022

Mercredi 4 mai 2022 à 18h — Esä, site de Dunkerque

Avec Isabelle ALFONSI et Justine PLUVINAGE

© DR

En écho à l’exposition Des futurs désirables présentée actuellement à la Condition Publique, le Frac Grand Large organise une rencontre publique pour témoigner de l’expérience d’un co-commissariat entre le Labo 148, projet média de la Condition Publique et l’équipe du Frac.

Avec Isabelle Alfonsi, auteure d’un essai sur l’esthétique de l’émancipation et galeriste, et l’artiste Justine Pluvinage.

 

Isabelle Alfonsi est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et de l’University College de Londres. En 2009, elle a créé Marcelle Alix, galerie d’art contemporain située à Belleville, qu’elle codirige avec Cécilia Becanovic. Elle élabore depuis 2014 des conférences sur les lignées d’un art queer contemporain, dont certaines ont été performées en drag. Son ouvrage sur le sujet, Pour une esthétique de l’émancipation, est paru aux Éditions B42 en septembre 2019. Loin de relire l’histoire de l’art en lui appliquant de façon anachronique le terme « queer », utilisé positivement dans les milieux militants depuis la fin des années 1980, Isabelle Alfonsi cherche à montrer comment l’écriture de l’Histoire de l’art a minoré l’importance des engagements politiques et affectifs des artistes et rendu inopérante la portée sociale de leurs œuvres. En imaginant des amitiés inédites entre des artistes du passé, elle fait émerger une lignée féministe et queer pour l’art contemporain, objet de son livre Pour une esthétique de l’émancipation.


Justine Pluvinage

Née en 1983 à Roubaix, France. Vit et travaille à Lille, France.Après des études de psychologie, Justine Pluvinage sort diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2009, avant de s’orienter vers la vidéo en étudiant au Fresnoy, studio national des arts contemporains. Sa démarche artistique se situe entre l’art vidéo, le film documentaire et la fiction. L’être humain et ses aspirations sont au cœur même de son travail. Justine Pluvinage tend à capturer les émotions et les ressentis de vive voix. Plus vivants, plus ancrés dans la réalité, ses personnages nous entourent de leur expérience comme pour révéler le tabou qui sommeille dans notre société et nos désirs refoulés et camouflés. Ainsi, c’est dans une sorte de poésie toute naturelle que l’artiste filme des bribes d’intimité, livre des confidences, des expériences sensorielles et des chuchotements sur des blessures quotidiennes ou appartenant au passé. De là, ressort parfois la violence des mots et des actes, plongeant tout à coup le spectateur dans le drame instantané.

 

Proposé par la Frac Grand Large.

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